Son cloître
Sur le flanc nord de la collégiale, un cloître richement décoré de statues-colonnes avait été construit au XIIe siècle par les chanoines. Il fut démoli par ces mêmes chanoines au XVIIIe siècle.
Les pierres et les colonnes servirent aux soubassements des maisons canoniales qui bordent l’ancien cloître. Des fouilles archéologiques ont été entreprises en 1973 par Léon Pressouyre qui permirent l’ouverture du très beau Musée du Cloître Notre-Dame en 1978.
Son carillon de 56 cloches.
L’un des plus grands d’Europe
Ce carillon fut réalisé par la maison Bollée, célèbre fondeur de cloches au Mans. Il fut offert en 1858 par Monseigneur Prilly à Notre-Dame puis installé dans la tour du guetteur. Le cylindre fut automatisé dès son origine, il fonctionne toujours aujourd’hui. Il s’actionne actuellement tous les quarts d’heure et des concerts sont organisés chaque année. Le carillon peut être découvert dans le cadre de visites exclusives.
Sa clarté exceptionnelle
La nef gothique de la collégiale présente quatre niveaux qui permettent à la lumière de pénétrer de manière exceptionnelle dans l’édifice.
Son cadran solaire
Le cadran solaire de la collégiale dont il manque le gnomon*, a été gravé au XIIIe siècle et serait l’un des plus anciens de France.
Ses chapiteaux riches en décors sculptés
Ceux de la tour sud du chevet représentent des êtres fantastiques (harpies, monstres, aigles) et datent de l’époque romane. Ceux du reste de l’église datent de la seconde moitié du XIIe siècle et présentent des décors végétaux (feuilles, feuilles d’acanthes et crochets) ou des animaux.